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Politique de santé, sécurité sociale.
Les dégâts liés à la non-qualité du système de soins sont humains, économiques et sociaux.
Corriger une erreur a un coût, éviter une erreur est un gain humain et économique.
Les défauts de qualité de soins se mesurent en termes de survenue d’événements indésirables évitables.
Si le "trou de la sécu" n’existe pas réellement, les gaspillages et abus existent. A l’inverse il existe, de façon injuste, des soins non ou mal pris en charge par la sécurité sociale. L’un compense-t-il l’autre ?
Le gaspillage semble important, la fraude reste minime. Les marges de progrès dans l’optimisation du système restent importantes.
Ce n’est pas parce que c’est le médecin qui prescrit au final qu’il est (seul) responsable de la surprescription et du gaspillage. [1]
Les déterminants de la décision médicale sont nombreux.
La décision médicale de prescrire ou ne pas prescrire est donc complexe : il est donc illusoire de penser diminuer les coûts en agissant sur le (seul) médecin.
Pour diminuer les surprescriptions il faut une action globale sur le patient, le médecin et l’organisation du système de santé.
- Pour le patient il faut développer l’éducation médicale.
- L’organisation du système de santé doit être adapté [2]
- En direction du médecin deux types de formation pourraient être utiles : [3]
article du docteurdu16
107 milliards d’euro entre 1996 et 2006 transformés en dette sociale
4o milliards d’euros de dettes en plus prévu de 2006 à 2009
Depuis 1975 nous avons eu 25 plans de redressement de la sécurité sociale.
La dernière réforme d’aout prévoyait le retour à l’équilibre en 2007. En fait les experts prévoient entre 11et 12 milliards d’euros de déficit.
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Publicité dans les logiciels médicaux [version du 27 mai 2016]
12 avril 2016, par omedoc
Il faut interdire la publicité pour médicaments dans les logiciels médicaux : Lien vers la pétition
Le lobby de l’industrie pharmaceutique est parvenu à faire changer la loi pour autoriser la publicité dans les logiciels médicaux par le biais de la rédaction des décrets d’application par la Ministre de la Santé.
Article fait à partir d’extraits de textes du Dr Olivier Rozand. Il s’agit donc du Dr Rozand qui parle :
Dans les suites de l’affaire MEDIATOR, le précédent gouvernement a (...)
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Politique des médicaments : "700 génériques fabriqués en Inde suspendus dans toute l’Europe."
28 juillet 2015, par omedoc
lu sur egora
“Dans un communiqué publié en décembre 2014, l’ANSM a toutefois précisé que ces électrocardiogrammes servent uniquement au "suivi des sujets", et n’entrent pas en compte dans l’évaluation des molécules. C’est donc au nom du respect des "bonnes pratiques cliniques", ces règles qui encadrent dans l’Union européenne les tests de médicaments, que Bruxelles suspend la vente des génériques. Les médicaments testés ne présentent aucun risque pour la santé humaine et leur efficacité (...)
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Industrie pharmaceutique = industrie du gaspillage. [version 0. du 12/08/2015]
15 juin 2015, par omedoc
Il existe un décalage entre l’intérêt premier des firmes pharmaceutiques et l’intérêt des patients.
Les firmes pharmaceutique sont d’abord des entreprises privées. leurs objectifs premiers est de maximiser les profits. Les prix sont fixés au maximum de ce que les acheteurs sont prêts à payer. Les profits sont d’abord redistribués aux actionnaires : ils ne sont pas associés à plus d’investissements en recherche et développement. Voir l’intervention de Marc-André Gagnon lors de la (...)
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La sécurité sociale : fin du service public... [Brouillon 28 juillet 2015]]
8 juin 2015, par omedoc
ARTICLE EN COURS DE RÉDACTION : J’AI JOINT DES ARTICLES QUI ÉTAIENT EN COURS DE RÉDACTION DEPUIS PLUSIEURS MOIS...
http://enattendanth5n1.20minutes-blogs.fr/archive/2016/11/22/fillon-932921.html
La "sécurité sociale" [1] n’est plus un service public, c’est à dire au service du public : c’est devenu une entreprise car une seule chose compte pour les responsables politiques et donc la direction nationale, c’est de diminuer le déficit, c’est à dire les dépenses puisque plus de (...)
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Franchise médicale [Version du 28/03/2015]
20 mars 2015, par omedoc
J’ai écrit le texte ci-dessous en 2007 !
Les discussions sur le tiers payant généralisé donne une nouvelle actualité au problème de cette franchise médicale.
L’actualité c’est aussi cette vidéo de Gouyou-Beauchamp (UCDF-BLOC) -et Christian Lehmann
Sur le plan strictement économique (non vérifié) : "DOLIPRANE 500 Cpr : Base de remboursement SS : 1.12 € (Prix hors honoraire de dispensation - pharmacie-) ===> 1 Cts en moins par boite = 300 Millions d’€ par an,( le PARACETAMOL est le (...)
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Comprendre la procédure d’accord préalable pour bénéficier de la prise en charge de la rosuvastatine et de l’ezitimibe
21 octobre 2014, par omedoc
je parlerai essentiellement de la Rosuvastatine puisque pour l’Ezetimibe le problème est le même, en plus "simple".
D’un médecin :
La prescription de ROSUVASTATINE http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do ;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000029490140 et EZETIMIBE http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do ;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000029490152 sont dorénavant soumises à entente préalable de la caisse d’assurance maladie.
La justification de cette procédure est (...)
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Les méfaits de la tarification à l’activité (T2A) [version 0.10]
28 juillet 2012, par omedoc
https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/video-quand-les-complications-des-patients-rapportent-de-largent-a-lhopital_3669067.html
"Des escarres qui "rapportent" ? Avec la tarification à l’activité, le système de financement généralisé pour les hôpitaux, les plaies causées par un alitement prolongé peuvent devenir rentables pour un établissement. Explications dans cet extrait d’un document de "Complément d’enquête" à voir le 24 octobre 2019." (...)
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Tout est bon pour grapiller des sous...[Version 0.25 du 16/11/2011]
14 avril 2011, par omedoc
certaines mesures sont médicalement justifiées, d’autres ne sont que comptables...
un jour de plus de carence Le canard enchaîné du 16 nov
Baisse des indemnités des arrêts maladie
Prévu par le PLFSS : Voir site egora
Suppression de l’ALD HTA Sévère
Au motif qu’il s’agit d’une facteur de risque et non d’une pathologie
Décret n° 2011-726 du 24 juin 2011
Baisse du montant des indemnités journalières dues au titre de la maternité prévue par le décret n° 2010-1305 du 29 octobre (...)
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Optimisation des traitements [version 0.30 du 13/05/2010]
13 mai 2010, par omedoc
Introduction considérations théoriques : définition La surconsommation médicale en France Optimisation des IPP Antibiotiques
D’un médecin d’une liste de diffussion Je ne regarde que très peu dans le Vidal. D’abord parce que ce n’est pas pratique ( aucune info sur les dci,il faut regarder le nom commercial) et ensuite, pour la même raison, je fais ma mauvaise tête. j’ai quand même installé le CD sur le portable, pour les visites car là, je n’ai pas la BCB que j’utilise donc (...)
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Médicaments particulièrement coûteux [version 0.00]
1er juin 2008, par omedoc
Article en cours d’écriture..
Le prix de certains traitements font peur....
La santé n’a pas de prix, mais quel coût ! Quand on pense à la faim dans le monde, tout cela est-il bien raisonnable et/ou moral !
Chacun doit décider pour lui-même
Docdu16
Prescrire avril 2012 Anticancéreux : des prix extravagants Nombre croissant de personnes âgées surenchère thérapeutique, surtout en fin de vie => invitation à la sagesse et à l’examen critique Cette surenchère n’est pas forcément dans (...)
[1] Lorsque par maladresse ou inattention "coupable", une personne fait tomber un vase fragile qui était posé sur le bord d’une table, c’est elle qui est directement responsable, mais la fragilité du vase et la personne qui l’a posé sur le bord de la table ont aussi été cause de la casse. L’erreur est humaine, la maladresse est humaine, le médecin peut difficilement tout savoir. Le vase est en soi fragile. Le responsable principal de l’accident ( /erreur) n’est-il pas dans ce cas la personne qui a posé le vase sur le bord de la table ?
[2] paiement à l’acte ou non...
[3] En dehors de leur impact sur les surprescriptions , ces deux types de formations pourraient intéresser les médecins pour des raisons scientifiques et psychologiques.
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