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Somatisations

Dans une série d’articles je vais chercher à "démontrer" :

1) Que la somatisation a une fréquence et une gravité sous estimée.

2) Que la prise en charge actuelle a des résultats nuls ou aggravants

3) Il s’agit d’une pathologie réversible, c’est à dire théoriquement guérissable.

Je donnerai ensuite ma "solution" (4)

je préciserai les obstacles internes (5), et les liens avec la culpabilité. (6)

Référentiels.(7)

Mais d’abord :

DÉFINITION
 Somatisation : définition, existence

DIAGNOSTIC
 Somatisation : diagnostic :
 Problème de diagnostic : le concept de crédibilité

TRAITEMENT
 Somatisation : traitement I
 Somatisation : traitement II
 Somatisation et kiné

PROBLÈMES PARTICULIERS
 - Somatisation et imputabilité AT

Voir aussi la rubrique fibromyalgie

Anciens articles : En cours de remaniement et réécriture

 Lombalgie et somatisation
 Lombalgie et ici
 Douleur sans substratum objectivable
 FMC somatisation et arrêt de travail

AVERTISSEMENT

Il y a beaucoup d’opinions personnelles qui ne reposent que sur mon expérience et mes lectures. La plupart me semblent partagées ou partageables par les collègues. Il faut considérer qu’il s’agit d’hypothèses à valider. Au fil des versions j’argumenterai par des études.


— "Pas autant que vous le croyez, dit le Dr Clark. A mon avis, il existe un point de vue que vous avez négligé et qui est tout de même assez important.
— C’est à dire ? demanda l’avocat.
— Celui de l’homme de la rue.
— Est-ce si important ? Est-ce que l’homme de la rue ne se trompe pas le plus souvent ?
— Oh presque toujours. Mais il possède ce qui manque à l’expert : un point de vue personnel. En fin de compte, voyez-vous, on ne peut pas éviter les problèmes de relations personnelles. C’est ce que ma profession m’a enseigné. Pour chaque patient qui vient me consulter parce qu’il est vraiment malade, j’en reçois cinq au moins qui ne souffrent de rien d’autre que d’une incapacité à vivre heureux avec l’entourage. Ils donnent à cela toutes sortes de nom, de l’épanchement de synovie à la crampe de l’écrivain, mais c’est toujours la même chose : l’irritation provoquée par le frottement d’un esprit contre l’autre.
— J’imagine que beaucoup de vos patients ont "les nerfs malades", déclara le pasteur avec mépris.
Les siens étaient d’acier.
— Ah ! les nerfs ! Qu’entendez-vous par là ? s’écria le médecin en se tournant vers lui, vif comme l’éclair. les gens lancent ce mot pour s’en moquer, comme vous venez de le faire. On dit : "je n’ai rien. ce sont les nerfs." Grands Dieux, mais c’est le noeud du problème ! On sait soigner et guérir une maladie du corps. Mais aujourd’hui, nous n’en savons pas plus sur les causes profondes des centaines de formes d’affections nerveuses qu’à l’époque de... eh bien, de la reine Elisabeth !
— Seigneur s’exlama le révérend Parfitt, un peu surpris par cette philippique."

Agatha christie : "Le chien de la mort".

Mots/maux de patients :
« mais moi ce que je veux c’est savoir ce que j’ai »
« Alors on m’a dit que c’était de la somatisation à cause des précédentes dépression mais je suis sûre qu’il y a autre chose. »

7) sources

Journal de l’association des psychiatres du canada