Accueil > Questions sur la médecine > Opinion personnelle sur certaines questions médicales > Symptômes médicalement inexpliqués > Somatisations > Le patient qui se ment à lui-même...[version 0.00 du 21/07/2010]

Le patient qui se ment à lui-même...[version 0.00 du 21/07/2010]

lundi 10 août 2009, par omedoc

Quel est votre démon ?
Me mentir à moi même sans même le savoir ?. [1]

Les faits

Certains patients recherchent une cause organique à leur mal être [2] alors qu’une simple réflexion sur leur vie leur permettrait de découvrir l’origine réelle de leurs symptômes.

Il s’agit soit :

Du stress ou d’une mauvais ambiance au travail. Le changement de travail amène une guérison radicale.

D’un problème de couple.

D’un non dit (histoires familiales).

D’une manipulation par quelqu’un de l’entourage.

Des conséquences psychiques d’une vie sans sens ou difficile.

Comment est-ce possible ?

Peut-on se mentir à soi-même ?

  • Parce qu’on ne se connaît pas : d’où le précepte du connaît toi toi-même.
    • De médecins :

      J’ai eu le cas d’une personne sans
      antécédents particulier qui a fait brutalement une dépression (sévère
      ayant nécessité 6 mois d’arrêt de travail et suivi spécialisé) après
      "avoir subi une agression" (dixit ses propres termes) en fait très minime. Peut-être que le vase avait été rempli par bien d’autres gouttes d’eau bien plus anciennes...
      J’adhère volontiers à la notion de réactivation de traumatismes passés (plus ou moins oubliés) et qui rendent compte de situations actuelles étonnantes, disproportionnées, avec un état d’abattement (désarroi ? tristesse ? dépression ?) que le (la) patient (e) ne s’explique pas lui même ; et pour cause, personne, pas même lui, ne fait le lien.

  • Parce qu’on s’auto suggestionne.
  • Parce que la vérité est trop traumatisante
  • Parce qu’il y a une différence entre douleur et souffrance

Quand évoquer cette tromperie sur soi-même ?

Lorsque on ne trouve rien d’organique malgré la multiplication des examens et l’épreuve du temps et/ou lorsqu’il existe un problème existentiel évident et minimisé par la personne.

Comment faire le diagnostic ?

Il est rétrospectif quand les conditions changeant la personne guérit.


Voir aussi l’article croyez moi docteur


[1Réponse de Mathieu Amalric au questionnaire de Socrate dans la revue Philosophie Magayzine de juillet 2010

[2douleurs, fatigues, angoisses, dépression..