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BROUILLON : Comment expliquer l’augmentation des IJ ? Facteurs pouvant théoriquement influencer la durée de l’arrêt de travail ?

mardi 27 janvier 2009, par omedoc

Anciens articles à restructurer et compléter....

Les facteurs listés ne sont que des hypothèses...

Un phénomène démographique

POINT D’INFORMATION MENSUEL CNAMTS
LE 3 JUILLET 2003
"L’augmentation des dépenses d’indemnisation s’explique en grande partie par l’augmentation
de la population active notamment des salariés âgés de plus de 55 ans qui, par nature, sont
davantage susceptibles de nécessiter un arrêt de travail, en particulier de longue durée, pour
des raisons médicales. Par ailleurs, la concentration de ces indemnisations au-delà de 50 ans
et, tout particulièrement, sur la tranche d’âge 55-59 ans est très nette.
Ce fort effet démographique s’explique par l’arrivée à 55 ans de la génération baby-boom. De
plus, cette population se trouvant en fin de carrière a un salaire moyen plus élevé que la
moyenne des salariés, ce qui impacte l’évolution des dépenses d’indemnités journalières.
La CNAMTS a engagé des travaux pour compléter son analyse des causes de l’augmentation
du nombre d’arrêts de travail."

Un phénomène économique

POINT D’INFORMATION MENSUEL CNAMTS
LE 3 JUILLET 2003

"A l’instar des dépenses globales d’assurance maladie, les dépenses d’indemnisation des
arrêts de travail maladie* augmentent régulièrement depuis plusieurs années. Au total (toutes
tranches d’âge confondues), le nombre d’arrêts de travail a augmenté de 5 % et les dépenses
de 9,2 % en 2002/2001 (+8 % en 2001/2000). Cependant, on observe ces derniers mois un
ralentissement du taux de progression des dépenses d’indemnisation (+6,2% sur la période
janvier à mai 2003 par rapport à la même période en 2002) probablement en raison
notamment de la conjoncture économique."

Etude CNAMTS : DESCRIPTION DES POPULATIONS
DU REGIME GENERAL
EN ARRET DE TRAVAIL
DE 2 A 4 MOIS
Octobre 2004

Entre 2000 et 2002, dans la classe d’âge des 55-59 ans, le nombre d’IJ a progressé de 24 % alors
que cette population n’a augmenté que de 13 % (génération baby-boom) [1]. En parallèle, la
Dares indique dans sa note de conjoncture de l’emploi et du chômage que le nombre de
bénéficiaires de dispositifs de retrait d’activité a fortement diminué entre mars 2001 et mars
2002 [13]. La forte contraction des dispositifs de préretraite et le durcissement des conditions
d’indemnisation du chômage peut expliquer en partie la progression relativement rapide des
indemnités journalières pour arrêts maladie de longue durée versées aux 55-59 ans [14]. S’il est
vrai que la proportion d’assurés indemnisés était plus importante dans cette classe d’âge,
néanmoins ils présentaient des pathologies particulièrement graves comme l’attestait les taux
d’ALD 30 élevés. Par ailleurs, pour les assurés de cette classe d’âge, dans la population 3, le
taux de chômage était moins important.

L’aggravation des conditions de travail

Point d’information mensuel CNAMTS
Le 6 octobre 2004 :
"Les conditions de travail semblent jouer un rôle important dans les causes d’arrêts
de travail : plus de la moitié des personnes arrêtées interrogées jugent leur travail
plutôt pénible, quelle que soit la durée d’arrêt de travail, environ 20 % des
personnes en arrêt de longue durée évoquent un conflit dans leur travail (avec un
supérieur hiérarchique et/ou un collègue).
"

L’augmentation du nombre des arrêts de travail peut être dû soit à une augmentation de la pénibilité du travail, soit pour une même pénibilité à un changement de mentalité des salariés qui n’accepte plus d’être maltraités. Les conditions de travail difficiles ne sont plus considérées comme acceptables. Avant la souffrance au travail était considérée comme normale car les gens ne connaissaient que ça, car il n’y avait pas la protection contre les risques du travail. Pour se protéger les gens se syndiquaient. Avant on était content de travailler pour presque rien. actuellement les risques dus au travail sont beaucoup plus reconnus on refuse donc certaines conditions de travail.

Voir ANNEXE 1

A compléter...

Facteurs favorisant la reprise du travail :

Le maintien dans l’emploi est fonction de :
 la qualité projet thérapeutique
 la bonne volonté du patient
 la bonne volonté de l’employeur
 l’adaptation au poste de travail
 le marché du travail

Sentiment de culpabilité :
 Par rapport aux collègues de travail
 Par rapport au "client" : aide (auxiliaire de vie, aide ménagère) pour les personnes âgées.

Pas d’acceptation de son état par le patient

Lié au médecin
 Par rapport à l’entourage
 Par rapport à l’employeur

Notion de devoir (c’est plus fréquent qu’on ne le croit)

« Ce n’est pas une solution »

Personne hyperactive : s’ennui chez elle.

Intérêt pour son travail, bonne ambiance au travail

Peur de perdre son emploi

Espoir d’une promotion ou d’une titularisation

Diminution du revenu :
 En maladie on touche 50% de son salaire + complément employeur selon convention collective [1]
 En AT : plus de primes

Etre loin de l’âge de la retraite

Ne pas avoir tous les trimestres

Jeune âge

A titre thérapeutique :
"moralement c’est avec le fait d’avoir une activité qu’elle a tenu le coup. On s’écoute si on reste à la maison. Stt si je dois rester avec ça."

facteurs favorisants la prolongation de l’arrêt


Lié au malade : demande de reconnaissance

Personne qui considère l’arrêt de travail comme une reconnaissance du fait qu’elle est bien malade : fibromyalgie. certains syndromes post-traumatiques..

Accident avec tiers responsable [2], victimisation.
Personne ayant le sentiment d’être victime d’une injustice. Surtout si contentieux en cours.

Conflit :
 avec la sécu (refus MP)
 avec les médecins (erreurs médicales)
 avec l’employeur (certains en AT)
 avec un tiers responsable (presque tous les RCT)

Lié au médecin :

 Mauvaise prise en charge médicale (signes : patient me demandant conseil, pas de projet thérapeutique actif, attente amélioration alors que patient dit non amélioré)

 Trt inutiles : rhizolyse

 Paroles malencontreuses voir article

Lié au travail et à la relation avec l’employeur :
Conflit employeur (avec risque de licenciement à la reprise, avec peur de le rencontrer, avec sentiment d’être victime d’une injustice). mauvaise volonté de l’employeur dans un aménagement de poste.

Travail pénible et/ou peu gratifiant.

Travail pathogène : peur de retourner au travail en cas de Conflit
professionnel, management musclé : "vous déprimerez avant moi !"

A l’inverse : Entente avec l’employeur (chômage technique)

démotivation après 50 ans : les gens croient que le retraite est à 60 ans !

Augmentation du stress : clientèle de plus en plus exigeante

Avantages financiers et sociaux

mi-temps thérapeutique

Précarité : saisonniers, chômage, CDD

Retraite à 60 ans

Inaptitude ou perte d’emploi prévisible

IJ mieux que inval sur le plan financier

IJ importants.

Arrêts en AT (IJ supérieurs + sentiment d’être victime + parfois conflit % patron qui est responsable)

Les arrêts de travail chez les personnes de plus de 65 ans atteints de maladies non stabilisables et qui ont intérêt à rester en IJ plutôt qu’à
demander la retraite.

Arrêts chez les bénéficiaires d’une Assurance individuelle complémentaire

Cumul avec travail au noir.

Chômeurs, fin de droit [3]

Tout ceux qui ne sont pas en CDI : Chômage, certains intérimaire, CES, CDD :

Personne, en général de plus de 40 ans, devenu inapte à son travail et non reclassable :

Personne qui sinon n’aurait droit à rien : licenciement sec suite conflit employeur.

Invalides ou bénéficiaires AAH retravaillant suite problèmes financiers puis arrêt de travail

Les arrêts de travail à partir de 57 ans. Surtout si la personne a commencé de travailler jeune.

Perte ou risque de perte d’emploi après CDI de longue durée.

Licenciement économique antérieur.

Cas particuliers pour être exhaustif :

patient en CAT, grossesse...

Refus obstiné d’une invalidité qui serait vécu comme un arrêt de mort : certains dépressifs, cancéreux.

Refus de reconnaître son handicap secondaire à sa maladie.

Recule les examens à faire, vu mauvaise expérience.

Nécessité de s’occuper d’une personne gravement malade dans la famille (parents, enfants)

Et in fine : personne ne voulant pas travailler.

Comment expliquer qu’un arrêt de travail se prolonge

 patient s’exprimant mal
 plaintif
 agressif
 contestataire
 conflit employeur
 arabes, gitanes, CMU [4]

facteurs suspects :
 Absent à la convocation sans excuse jugée valable
 chômage
 Si dépression réactionnelle, causes jugées non valables

facteurs personnels
 a priori
 pression de l’employeur
 ce qu’on estime être de mauvaises raisons
 ce qu’on estime être une mauvaise volonté

Lorsqu’on ne comprend pas une chose , lorsqu’on ne trouve pas d’explication, notre tendance est de penser que c’est suspect.

ANNEXE 1

En 2010 j’ai rencontré une soixantaine de médecin sur le thème de la prescription des arrêts de travail. beaucoup m’ont dit spontanément qu’il y avait de plus en plus de souffrance au travail soit pour critiquer le manque de volonté des travailleurs soit pour critiquer la rudesse du management.

D’un médecin au sujet de sa participation à une FMC sur la souffrance au travail :
« J’étais motivé car ces cas semblent se multiplier et les tactiques de certains employeurs, cadres, semblent parfois redoutablement manichéennes pour faire craquer les employés. »

Arguments en faveur de l’augmentation de la pénibilité

Augmentation du stress

Rapport de la DARES : Contact avec le public : près d’un salarié sur quatre subit des agressions verbales

http://www.travail.gouv.fr/
etudes-recherche-statistiques/etudes-recherche/
publications-dares/premieres-informations-premieres-syntheses/2007-151-contact-avec-public-pres-un-salarie-sur-quatre-subit-agressions-verbales-5409.html

Exemple de comportements d’employeurs de moins en moins bien supportés :

L’employeur qui demande de porter un poids anormal, et si le salarié se blesse lui reproche de ne pas avoir demandé de l’aide.
Avant, mais encore maintenant les employeurs pousse les salariés à faire les costauds en portant des poids énormes, jusqu’au moment où il y a un accident, et là c’est le conflit.

Emission de France inter "salariés sous pression" "rue des entrepreneurs" 26/04/2007.
Flexibilité des horaires, temps partiel, contact avec le client.

Prise de note

Nous sommes passés d’une économie industrielle (l’ouvrier ne travaille que sous le regard de ses collègues et superviseur)à une économie de service (la caissière de super marché. La caractéritique est le travail sous le regard du client) 70%
Le salaire n’est pas la seule motivation = relation instrumentale au travail.
le rapport au travail peut-être de l’ordre du sens, c’est à dire de l’expressivité.
5 dimensions dans le rapport individuel au travail :
1° la dimension instrumentale = le travail pour mon salaire.
2° la dimension du fait d’être inclus dans la société. Insertion dans un tissu social
3° Sentiment d’être utile (à la société)
en général ; servir un rôle à la société.
4° Sentiment d’être autonome dans la capacité à mener sa vie. Femmes seules avec enfants. Important de montrer une image de personne responsable à leurs enfants. Va contre le discours que les gens se complaisent dans l’asistance de tout ordre.
5° dimension expressive = le fait de faire un travail intéressant.
Isabelle Ferreras
Sociologue, chercheur à l’université catholique de Louvain et de Harvard

L’idée que les Français ne veulent plus travailler est fausse : enquêtes sur les valeurs individuelles.
Par contre ils sont les plus insatisfaits par rapport à leur travail. C’est ça la crise du travail en France. C’est en France qu’il y a l’insatisfaction au travail la plus élevée (elle est la dernière avec la grêce des pays riches). Les managers sont encore plus mécontents de leur relation avec leurs employés (on est 99 ème sur 102 !). L’exception française, c’est le manque de confiance et de coopération dans l relation au travail et en particulier dans les relations hiérarchiques. Dans une économie globalisée (ou l’inovation et la flexibilité sont les valeurs fondameentales) cela devient très coûteux d’avoir des mauvaises relations au travail.

66 100 pages pour souffrance au travail sur Google en Français. 600 000 pour harcèlement moral. A peine 60 000 pour plaisir et bonheur au travail.

Le travail est moins dur mais plus chargé.

Tous les employés qui sont en relation avec des clients sont dans des relations plus tendues que ceux qui ne sont en relation qu’avec leur machine.

La frontière a disparu entre le travail et le chez soi du fait du management par objectif et de la rémunération variable (= on emporte du travail chez soi, tél portable, internet).

L’angoisse du chômage est important.

Thomas Philippon
Professeur d’économie financière
Ecole de commerce Stern (New York)

Emission de France Culture : L’économie en question du 30 avril 2007. Stress, troubles musculo-squelettiques, harcèlement : le travail fait-il plus mal ?
avec Annie Thébaud-Mony
Travailler peut nuire gravement à votre santé
La Découverte - 2007

"Il existe de très nombreux facteurs d’altération de la santé par le travail : sous-traitance des risques, mise en danger d’autrui, atteintes à la dignité, violences physiques et morales, cancers professionnels..
Ces manifestations sont liées aux nouvelles organisations du travail,ainsi qu’aux politiques publiques les rendant légitimes.
Il s’agit en effet d’abaisser constamment les coûts et de sous traiter les risques : en bout de cascade de la sous-traitance, les figures de l’intérimaire et de tous les travailleurs « invisibles », en France ou ailleurs, témoignent d’un retour à l’insécurité et à l’indignité : à des formes modernes de servitude.
Les atteintes à la vie, à la santé et à la dignité des travailleurs demeure un « angle mort » de la santé publique.
Au nom des règles du capitalisme néolibéral, l’impunité des responsables est totale, qu’il s’agisse de l’homicide, du délit de mise en danger d’autrui, des atteintes à la dignité, de la non-assistance à personne en danger."

Dorothée Ramaut
Journal d’un médecin du travail : témoignage : la souffrance au travail
le Cherche Midi - septembre 2006
Journal tenu entre juin 2000 et mars 2006 par D. Ramaut, médecin du travail.

"Relate au jour le jour la vie d’une grande surface et décrit les souffrances subies par ses salariés, les conditions de travail, le harcèlement moral dont ils peuvent être victimes, etc. Elle décrit ainsi une méthode de gestion par la peur et le stress et raconte comment elle a été victime de ce système."

prise de note sur cette émission :

De plus en pus de produits très élaborés peuvent entraîner des pathologies.

Stress harcèlement TMS. Trois manifestations des conséquences des choix d’organisation du travail :
 Intensification du travail (plus de travail en un temps limité avec des effectifs sans cesse réduits)
 Transformation de l’obligation de travail en obligation de résultat : management par objectifs = on rend les salariés responsables des résultats sans leur donner les moyens de discuter des conditions dans lesquelles et des moyens qui leur cont donnés pour atteindre ces résultats.
 Précarisation sociale du travail : sous traitance, Intérim, flexibilité. Les entreprises sous traitent le travail, les risques, la production c’est à dire l’ensemble des contradictions du travail.(les usines Renault ne font plus que le montage)

Une augmentation terrible jusqu’en 2005
Rapport de la DARES
http://www.travail.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques/
etudes-recherche/publications-dares/premieres-informations-premieres-syntheses/
2007-012-conditions-travail-une-pause-dans-intensification-du-travail-4118.html

La notion de sens (du travail) fait terriblement défaut.

ARACT ANACT
Accord Européen récent sur le stress au travail entre syndicat et patronat

Stress <= Gérer des contradictions. => acculé à tricher.

Plus d’un salarié par jour se suicide à cause de son travail

Manque de dialogue dans l’entreprise.

Le salarié est plus seul (moins de travail en équipe) et plus surveillé.

sentiment de perte de visibilité (= on ne sait pas très bien ce qu’on attend de nous) et sentiment, avec cette pression très forte sur la rapidité avec laquelle il faut rendre le travail, de bacler le travail. Toujours plus en toujours moins de temps. On est malheureux de bacler son travail, car le travail est constructeur de l’identité de l’individu.On a besoin d’aimer son travail, de reconnaissance de son travail.

Individualisation = individu est seul avec destruction des collectifs du travail (CHSCT, syndicats)
TMS= lésions pour efforts répétitifs sous forte contrainte de temps.
Contraintes organisationnelles. marges de manoeuvres individuelles et collectives pour désserrer ces contraintes.Intérêt au travail. Question de management et non de moyens. Management par la peur. peur du regard des autres : compétition. Il faut remettre l’homme au centre des préoccupations, mais il faut avoir le temps de se parler. les gens ne se connaissent plus.

Deux accidents mortels du travail par jour. 8 morts de l’amiante par jour. des millions sont exposés à des cancérogènes... Une infirmière dans une maison médicalisée, voit 36 personnes dans une matinée, et on lui fait le reproche de parler au patient. Elles sont jugées sur un nombre de toilettes.

Depuis 30 ans il existe une dégradation continuelle sur le plan des risques physiques et sur le plan des contraintes organisationnelles et psychiques. Aujourd’hui les salariés sont plus maltraités qu’il y a 30 ans.On ne peut sacrifier la santé à l’emploi.

Avant les gens étaient très tristes quand ils partaient à la retraite, maintenant ils attendent la retraite.

Arrêtons d’avoir une pensée négative car on ne fera rien = il faut voir les points positifs et se mettre à l’action.

Il faut combiner indignation et action.

Augmentation du nb des MP

sous déclaration des MP

La collectivité paye très très cher tout ça.

Droit à la santé (physique et mentale) au travail et à la dignité.

Arguments contre

La Valeur Travail se perd.

Les gens sont devenus des "chochotes", ils manquent de volonté

Les gens sont devenus feignants : ils sont assistés.

Facteurs non médicaux favorisant la reprise du travail :

Sentiment de culpabilité
Par rapport aux collègues de travail
Par rapport à l’entourage
Par rapport à l’employeur
Notion de devoir (c’est plus fréquent qu’on ne le croit)
Personne hyperactive : ennui à la maison.
Intérêt du travail, bonne ambiance au travail
Peur de perdre son emploi
Espoir d’une promotion ou d’une titularisation
Diminution du revenu
En maladie : pas de complément d’IJ
En AT : plus de primes
Etre loin de l’age de la retraite
Ne pas avoir tous les trimestres
Jeune âge
moralement c’est avec le fait d’avoir une activité qu’elle a tenu le coup. On s’écoute si on reste à la maison. Stt si je dois rester avec ça.

arguments en faveur organicité : pas de douleur sous skenan, précision de la symptomatologie, pas de discordance, suivi spécialisé actif. Contact avec Dr Xqui confirme l’absence de majoration. Patient voulant retravailler.
Argument en faveur d’une baisse de perception du seuil de la douleur : pas de diagnostic précis, durée de la symptomatologie.

Abus courts arrêts

arguments en faveur abus :

BROUILLON
http://www.egora.fr/node/212511/talk#comments


[1Toutes les conventions collectives ne complétant pas les prestations versées par l’Assurance
Maladie, la prescription d’un arrêt de travail se traduit par une perte de revenu parfois
importante pour beaucoup de salariés. Point d’information mensuel CNAMTS 3 juillet 2003

[2avec ressentiment : "il s’en fout lui"(en parlant du tiers responsable

[3en fait les chômeurs ne sont pas plus en arrêt de travail que les autres, peut être parce qu’ils ne savent pas qu’ils y ont droit. Beaucoup de ceux qui le sont y ont été poussés par l’employé des Assedic...

[4dixit certains médecins