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Arguments d’autorité

lundi 8 octobre 2007, par omedoc

Déboulonnons les prof de Fac, les experts, les spécialistes.

Utilisés fréquemment, ils ont peu de poids contrairement à ce qu’on croit. Les "autorités" se trompent fréquemment, même dans le cadre de leur spécialité.

Ce ne sont pas de vrais scientifiques car certains manquent d’humilité.

Ce ne sont pas de vrais scientifiques car certains font plus confiance à leur expérience qu’à l’EBM.

L’avis de certains sont partiaux car probablement influencés par l’industrie
pharmaceutique.

Sur ce sujet voir l’histoire du traitement de la ménopause

L’avis de certains sont partiaux car influencés par la pression des associations de malades.

L’avis de certains sont partiaux car influencés par la compassion [Utilité du traitement de l’Alzheimer ?]

L’avis de certains sont partiaux car influencés par le paiement à l’acte.

Choisir un expert qui ait l’humilité de l’esprit scientifique, qui donne la priorité à l’EBM, qui est critique par rapport aux labos, qui ne soit pas référent d’associations de malades, qui sait résister à la pression des malades, et qui est salarié...

Brouillon

Il s’agit d’être libre de choisir entre prendre en compte les incertitudes pour les gérer sur mesure et avec mesure, ou plier sous un argument d’autorité simplificateur. [1]

Voir cet article

https://www.egora.fr/actus-pro/international/26064-trafic-de-faux-medicaments-anticancereux-par-des-profs-universitaires

https://www.facebook.com/notes/les-perles-de-lanti-science/lultracrepidarianisme-ou-quand-les-grands-chercheurs-disent-des-énormités/883911445415421/


Liste de ces experts....?

voir aussi ici


[1Prescrire mai 2018 éditorial

Messages

  • Après avoir écrit cet article, en particulier la ligne sur l’alzheimer, est paru une brêve du 12/10 sur formindep

    "La commission de transparence de la Haute Autorité de Santé vient de rendre un avis consternant sur le traitement médicamenteux de la maladie d’Alzheimer : Les médicaments ne servent pas à grand chose, mais il permettent de revoir les patients régulièrement.
    Il fallait oser quand on sait que ces seuls médicaments absorbent la moitié du budget de de cette maladie et privent donc de financement les éléments utiles de la prise en charge (accompagnement des familles, hébergement).
    [...]
    C’est l’occasion de rappeler que les conflits d’intérêts ne sont pas seulement financiers. Un investissement personnel intellectuel et affectif dans une stratégie thérapeutique crée des conflits tout aussi fort lorsqu’il s’agit de remettre en cause ses choix, ses croyances ou ses combats."