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L’injustice [version 0.00 du 28/09/2008]

dimanche 22 juillet 2007, par omedoc

L’injustice est le carburant des révoltes.

.... Qu’y puis-je ! Tu es fait ainsi ! Dès que tu penses qu’il y a une injustice, ou qu’un plus fort s’attaque à un plus faible, tu fonces, tête baissée... Tu as affirmé une fois que tu considérais cela comme les deux seuls péchés... [1]


[1John Dickson Carr. Les neufs mauvaises réponses.

Messages

  • La légitimité justifie-t-elle les moyens de la révolte ?

    1/ « La conscience vient au jour avec la révolte. » Camus.

    2/ « Si tu ne peux avoir et la force et la raison, choisis toujours la raison et abandonne à l’ennemi la force. Dans de nombreuses batailles, la force permet d’obtenir la victoire, mais une guerre ne se gagne que grâce à la raison. Le puissant ne pourra jamais tirer de la raison de sa force tandis que nous pourrons toujours tirer force de notre raison. » ?.

    La révolte comme l’affirmation de son identité, au nom de la dignité humaine, dans un élan de fraternité universelle. « Je me révolte donc nous sommes. » (C.)

    La révolte au nom de la liberté. = LA RAISON.

    On a jamais vu le seul pouvoir de la pensée renverser la force. Il faut se donner les moyens de son affirmation. Le crime au nom de la raison justifie-t-il le crime ? Y a-t-il une légitimité de la violence quand celle-ci puise sa raison dans l’idée de justice ?

    Cette violence contre la tyrannie est elle même tyrannie,

    cf la Terreur pendant la Révolution française.
    Autre exemple : Libération du peuple irakien du joug de son dictateur par les USA au nom des valeurs de la démocratie occidentale. Maintenant le libérateur est l’envahisseur et le despote.

    Dissimulation de l’intérêt personnel derrière les idées de grandeur et d’idéal.

    Dualité qui prend son origine dans le double sens du mot révolution : mouvement en courbe fermée ; changement soudain.

    • L’envie et la jalousie est le mauvais carburant des velléités de révolte.

      Le mal, même fait au nom de l’injustice est impardonable, il ne se justifie pas, il ne s’excuse pas. Le mal est le mal.

      Les voitures qui brulent c’est le mal, par contre ne pas juger la personne, laisser la justice (ou Dieu) juger. Qu’aurait-on fait à sa place, avec la même histoire de vie ?

      Est-ce que toute violence est un mal ? (par exemple la guerre juste ?)

      On peut se révolter aussi au nom d’un idéal, mais, j’y crois pas trop, faut être un saint pour agir avec cette seule motivation. Les motivations sont, de nos jours, le plus souvent impures : narcissisme, hystérie, désir de pouvoir, ennui... rares sont ceux qui agissent par générosité et altruisme pur.

      Par ailleurs garder sa faculté d’indignation.

    • Je suis indignée par l’hégémonie de notre civilisation.

      Qu’aurait-on fait à sa place, avec la même histoire de vie ?
      C’est ce que j’arrête pas de dire aux gens racistes !
      ...comme la chanson de Goldman "Né en 17 à Leidenstadt"...

      " Chaque révolte est nostalgie d’innocence et appel vers l’être. Mais la nostalgie prend un jour les armes et elle assume la culpabilité totale c’est à dire le meurtre et la violence." L’Homme révolté de Camus=choquant de vérité
      Dans le cas des USA ils ont sauté une étape..

      La violence des révoltés : un mal pour un bien ? Je ne sais pas mais c’est toujours mieux que de ne rien faire. Sinon l’Homme n’écrirait plus l’Histoire... "Il y aurait unité heureuse et mort rassasiée." Bref le paradis.