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Prévention (en cours d’écriture)
vendredi 28 septembre 2007, par
Prévention primaire : Action sur les facteurs de risque.
Dépistage : Diagnostic et traitement précoce
Prévention secondaire : Traitement de la maladie.
Prévention tertiaire : Limiter l’impact des séquelles.
Soigner le patient et/ou soigner le travail ?
Une meilleure connaissance des maladies professionnelles permet d ?agir pour leur prévention.
Médecin traitant :
Réfléchir en terme de métier
Si votre patient est malade : s ?agit-il d ?une origine professionnelle ?
Si le patient est en bonne santé : anticiper
Son métier, actuel ou antérieur constitue-t-il un facteur de risque de certaines pathologies dépistables à un stade précoce ?
– Repérage le plus précoce possible, particulièrement chez les patients retraités qui ne bénéficient plus du suivi du médecin du travail, des pathologies cancéreuses à longs délais de latence.
– Connaissance de ces maladies pour mieux les prévenir
– Exemples de couples maladies professionnelles/métiers :
affections chroniques du rachis avec sciatalgie ou cruralgie du conducteur d ?engins de chantier
Le cancer de l ?ethmoïde chez les menuisiers, les ébénistes et les travailleurs du bois
L ?asthme du boulanger
L ?eczéma du maçon
La tendinite du découpeur de volailles
Le cancer de la vessie de l ?ancien chimiste de l ?industrie des colorants ou du caoutchouc
La surdité du chaudronnier
?
Ces couples démontrent, l ?importance de connaître le parcours professionnel du patient et de l ?inscrire dans son dossier médical.
Poser des questions « métiers »
Quel est son métier actuel et antérieur ?
Quel a été son parcours professionnel s ?il est retraité ?
Quels sont les produits manipulés ?
Quel est le suivi réalisé en médecine du travail ?
Dispose-t-il d ?une attestation d ?exposition à des risques particuliers ?
Inscrire ces éléments dans le dossier médical
– Le médecin traitant a un rôle privilégié de détection des maladies professionnelles :
-
- Pour les actifs : le médecin du travail ne voit le salarié que tous les 2 ans (hors surveillance médicale spéciale)
- Pour les retraités : le médecin traitant est le premier à pouvoir faire le lien entre l ?activité professionnelle antérieure et la survenue d ?une pathologie à long délai de latence
Médecin du travail :
– aptitude,
– surveillance médicale
– enquête dans l’entreprise : poste de travail, conditions de travail, organisation du travail.
Consultations spécialisées dans les hopitaux :
– Souffrance au travail, psychopathologie du travail : harcèlement puis actuellement stress au travail.
Direction des risques professionnels de la CRAM
Les ingénieurs conseils et les contrôleurs des services de prévention des CRAM travaillent avec les entreprises à la prévention des maladies professionnelles. L’ingénieur conseil contribue à la détection des AT et des MP, ainsi qu’au développement de la prévention au sein des entreprises.
Employeur :
- Cotisation AT-MP : pénalisation en fonction du nombre d’accidents. ne concerne que les grandes entreprises.
- Réglementation
- Fiche de sécurité obligatoire sur les produits de nettoyage
- Plans d’action dans l’entreprise
- cellules d’écoute et d’accompagnement.
CHSCT : Comité d’hygiène et de sécurité et des conditions du travail.
Peut demander une expertise à l’employeur.
Inspection du travail : contrôle de la réglementation
Interventions en entreprise/ audit externes. Sociétés de consultants. Approche individuelles
Syndicats : approches collectives
Politique globale de santé publique :
RNV3P :
– Objectif : veille sanitaire
– financement : CNAMTS AFSSET
– Experts en pathologies professionnelles des CHU + Médecins du travail interentreprise sentinelles
– résultats
Les ORS