FMC sur les arrêts de travail : les sur-prescriptions ou prescriptions hors "amm"

Facteurs explicatifs concernant l’assuré et action en retour

– Volonté de fraude. Action = contrôle (administratif essentiellement)
– Absence de motivation à la reprise du travail. Action = action pédagogique auprès des employeurs

Facteurs explicatifs concernant le médecin prescripteur

– Volonté de fraude
– Absence de motivation
– Manque de savoir faire

Volonté de fraude
– Sa fréquence n’est pas connue, elle est sûrement exceptionnelle, et pourtant on ne pense (et parle) que d’elle.
– Un des stigmates est un important écart à la moyenne départementale sur le profil de prescription des arrêts de travail. Pourtant le médecin ainsi stigmatisé peut être de bonne foi. Comment, dans ce cas, un grand écart est-il possible ? Pas d’étude sur le sujet, donc pas d’explication.

Absence de motivation
– La non prescription d’un arrêt de travail [1], en particulier s’il y a une demande anxieuse du patient, demande un certain investissement psychologique, une réflexion et un effort. Quel que soit la prescription, ne pas prescrire est en général plus difficile que prescrire. Un médecin sensibilisé au problème des arrêts de travail aura tendance, spontanément, à moins prescrire.
– Il faudra donc dans cette FMC essayer de motiver les médecins à s’intéresser à cette prescription, en montrant son importance, pour la société, pour l’employeur, mais aussi pour le patient, et aussi tout simplement en l’étudiant (pharmacologie clinique de l’arrêt de travail).

Manque de savoir faire
– La bonne volonté n’est pas tout, il faut savoir prescrire ce traitement.
– Ici, il faudra présenter la législation, les référentiels et les études sur le sujet des arrêts de travail.
– Cas pratique lombalgies et "dépressions". Cas difficiles.