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Problèmes éthiques, exemple de la stabilisation [version 0.10 du 18/05/08]

vendredi 9 mai 2008, par omedoc

Tout ce qui influe sur notre travail peut avoir des conséquences éthiques.

Nous donnons des avis concernant des demandes de personnes malades. Un accord ou surtout un refus peuvent avoir des conséquences psychologiques, sociales (et donc indirectement psychologique), ainsi que des difficultés à se soigner. Un effet iatrogène est donc possible. Il existe par ailleurs un risque éthique : on ne peut exclure avoir participé à une injustice, et/ou avoir provoqué une souffrance morale.

Il faut donc faire très attention à donner des avis "justes", à ne pas provoquer indûment de la souffrance [1]

Conditions pour donner des avis justes c’est à dire des avis que l’on peut justifier devant les collègues médecins (ordre des médecins, médecin traitant, expert) et le cas échéant devant le juge (TASS) : Il faut donner :
 des avis réfléchis. Il faut donc avoir le temps d’examiner et d’argumenter ses avis.
 des avis qui reposent sur des données étayées.
 des avis en notre âme et conscience de médecin. Ce qui est incompatible avec toute pression en particulier de la hiérarchie [2].

Comment peut se manifester la pression d’une hiérarchie (= en général) ?

Anecdotiquement il peut s’agir de menaces ?(Pas au niveau des médecins conseils)
Parfois il s’agit d’objectifs affichés (= écrits), même sans avantage à la clé... :
Le plus souvent il s’agit d’une attente exprimée directement ou indirectement.

Comment de simples souhaits peuvent-ils faire pression ?

 Parfois parce qu’ils font appel à nos motivations plus ou moins cachées : notre amour de l’argent [3] et/ou du pouvoir.
 Si notre moi est faible, si nous avons une faible "idée de nous-même", nous voulons plaire à l’autorité. Nous voulons être reconnu.
 Plus radicalement c’est "l’absence à soi" qui explique la "soumission à l’autorité

la version intégrale est réservée sur demande (en cliquant sur AM (ci-dessus)) aux praticiens conseils..


[1 ?Le mal c’est la souffrance indue ? Patrick Pharo. Livre : L’injustice et le mal

[2Il y a aussi bien sûr la pression du patient, mais cet un autre problème

[3rémunération en fonction d’atteintes d’objectifs