Réactions "irrationnelles", arguments à côté

En générale émotive, supportée par des a priori, la réponse irrationnelle est semble-t-il la mauvaise réponse la plus fréquente..

C’est la personne qui cherche ses clés sous le lampadaire alors qu’elle les a perdues à coté, dans l’obscurité.

C’est la personne qui se trompe d’adversaire.
C’est la personne qui ne comprend pas certaines distinctions (consolidation et guérison).

L’angoisse engendre des réactions irrationnelles. Autant l’émotion est légitime, autant elle doit, à un certain moment, céder le pas à une attitude de sagesse qui sait prendre distance avec l’événement, peser le pour et le contre et ne pas se laisser aller à des discours simplistes.[...]
L’émotion incite des explications binaires qui rassurent : « nous » et « eux », le bien contre le mal. C’est précisément la rhétorique des fondamentalistes de tous bords. S’installe alors une atmosphère de soupçon généralisé qui conduit les groupes à se replier sur eux-mêmes en repoussant au dehors tout élément « étranger ». [1]