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Maladie(souffrance) et volonté

dimanche 21 novembre 2010, par omedoc

Je ne suis pas satisfait de l’article (En particulier il me faudrait remplacer le terme maladie par souffrance), mais je n’aurai probablement pas le temps de l’améliorer. Vu le travail qu’il m’a donné, je le livre donc quand même tel que !

Sur la volonté voir cette rubrique

Voir aussi l’article de claude Béraud

Une réaction

je réagis :

Je suis d’accord avec cet extrait de l’entretien
"Ce n’est pas par la puissance de la raison qu’on va vaincre
l’imaginaire de la passion. Alors comment ? Par un désir plus fort. C’est
par un désir plus fort qu’on va vaincre un désir imaginaire, c’est à
dire une passion."
Mais je ne comprends pas pourquoi tu le cites. Il me semble contredire
ta thèse sur la "guérison affaire de volonté.

Si seul un désir peut vaincre un désir, la volonté n’a pas de place dans
le changement.
Il s’agirait plutôt de ruse, d’intelligence ou de lucidité (de "pulsion
de vie" ?) : Comment remplacer "ce désir" par "cet autre".
Ou alors "volonté" comme désir de volonté", ou la force mentale comme un
désir de force (qui peut, lui remplacer un autre désir).
Il n’y aurait donc pas de volonté plus ou moins forte mais un désir plus
ou moins présent, de force.

Une personne exercera sa volonté d’autant mieux qu’elle est informée,
rusée, et mentalement équilibrée et finalement en état de désirer.

Les troubles d’origine psychologique sont mal vus parce qu’ils sont
justement, mal vus.
Le fait qu’ils entraînement une charge pour la société ne les
différencie pas des troubles visibles (pour lesquels les gens sont
compatissants.)

Si "Les dépendances ne sont pas des maladies"
Et tu écris qu’il faut remplacer "maladie" par "souffrance"
Le problème ci dessous n’est-il pas résolu ?
"Le problème est de savoir si on peut guérir de la dépendance"
La dépendance n’étant ni une maladie ni une souffrance on ne peut en
guérir.
Pourrai-t-on dire que c’est un comportement qui entraîne la maladie et
la souffrance ?

Pour savoir si la volonté permet de guérir il faudrait pouvoir la mesurer.

Paragraphe "quels soins"
"L’alcool n’est pas du tout un problème pour le patient désigné"
"c’est plus l’entourage qui souffre"
Qu’est-ce qui permet d’affirmer cela ? Comment mesurer ?
Objectivement ne faudrait-il pas plutôt dire :
"Le patient désigné affirme ou agis comme si l’alcool n’était pas un
problème pour lui"
Or à tout point l’alcoolisme engendre les problèmes. (social,
sentimental, économique, mental, relationnel, …)
De se fait on se rend compte que le désir de changement est impossible
sans la lucidité.

En butinant sur le web j’ai trouvé ça.. ;

http://sergecar.perso.neuf.fr/cours/volonte.htm

ici aussi ?

http://sergecar.perso.neuf.fr/cours/volonte2.htm

A2) "Dans le désir réside une puissance, une énergie qui est celle de la
Vie."
A 3) Vouloir ce n’est pas comme on le dit parfois, "faites des efforts"
C : On dit couramment que la faiblesse de la volonté vient d’un manque
de confiance en soi.

brouillon

 Voir le livre de Jon Elster : Agir contre soi. la faiblesse de volonté.
 “Quelle découverte améliorerait votre vie ?”
 “Un gadget qui dirait ce qu’une personne veut vraiment. Cela éviterait des malentendus.” [1]

Avec entre autres l’exemple d’Ulysse et des sirènes.

C’est bien mais
L’exemple d’Ulysse est probablement tiré de Jon Elster

En fait pour analyser les problèmes liés à la volonté, pas besoin du concept de volonté en tant que muscle qu’il faudrait entraîner... Tout est question de choix entre deux motivations : entre souvent un bénéfice actuel et un autre décalé dans le temps... On peut renforcer la motivation décalée dans le temps. Par exemple pour se motiver à arrêter de fumer on peut dire à tout le monde qu’on va arrêter de fumer à telle date... Pour motiver les citoyens à voter on peut leur faire payer une amende s’ils ne votent pas...

La volonté existe bien mais ne doit pas être vu comme un effort à faire.
Le concept d’effort est en fait lié au fait d’avoir deux motivations contraires dont une serait plus morale que l’autre...
La volonté doit être envisagé plutôt comme le sentiment qu’on est libre d’arrêter si on le veut une action commencée..

BROUILLON

http://www.formindep.org/SPINOZA-fumait.html


[1Chay O May, Prof de pédiatrie, Singapour : The Lancet du 12 février 2012