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le principal et l’accessoire[version 0.00 du 08/07/2008]

dimanche 28 octobre 2007, par omedoc

Extraits de différents livres

Un prof de philo se présente devant la classe avec une série d’objets
inhabituels qu’il pose sur son pupitre, face à ses étudiants.
Le silence intrigué de l’assistance étant acquis, le prof prend un grand
bocal de cornichons (vide et propre) et commence par le remplir jusqu’au
bord supérieur de pierres d’un diamètre situé entre 6 et 7 cm.
Cela une fois terminé, il demande à la classe si le bocal est rempli. Les
élèves répondent que oui.
Le prof prend alors un sachet rempli de gravillons et le verse dans le
bocal.
Il agite le tout, pour égaliser, et voila que le gravier remplit tous les
espaces encore vides.
Après avoir complété cette manipulation, le prof demande une fois encore
si le bocal est maintenant bien rempli.. La classe répond, hilare et
intriguée, que oui.
Le prof se saisit alors d’un petit sac de sable et en verse le contenu
dans le bocal. Évidemment, le sable se fraie un passage dans les
interstices qui sont encore disponibles, au grand contentement de la
classe.
"Voyez-vous" dit le prof en s’adressant à ses étudiants "j’aimerais que
vous compariez ceci à votre propre existence.
Les grosses pierres représentent les choses véritablement importantes,
comme la famille, le couple, la santé, les enfants. Ces choses qui font
que même si vous perdez tout le reste, votre vie n’en demeurera pas moins
remplie.
Les gravillons représentent, quant à eux, les choses qui sont
importantes, mais non essentielles, comme le travail, la maison, la voiture.
Enfin, les grains de sable peuvent être comparés aux choses sans
importance.
Si vous commencez par mettre le sable dans le bocal, il ne restera plus
assez d’espace pour le gravier ou les pierres.
Il en va de même avec votre vie : si vous gaspillez votre disponibilité et
votre énergie pour les petites choses, il ne vous restera jamais assez ni
de temps, ni de place pour ce qui est essentiel à votre bonheur. Jouez
avec vos enfants, prenez le temps d’être à l’écoute de votre santé,
sortez avec votre conjoint, parlez avec vos parents. Il y aura toujours du temps
pour réparer l’aspirateur, pour finir un dossier ou laver la voiture.
Soignez les grandes pierres en tout premier lieu, ce sont les choses qui
comptent vraiment. Le reste n’est que sable qui s’écoule entre vos
doigts".
Jusqu’ici, tout va bien("comme il a raison, comme ce discours est
pertinent et élégant, etc.")
Mais soudain, voila qu’un étudiant se lève. Il s’approche du pupitre du
maître et saisit le bocal, dont chacun s’accordait à dire qu’il était
cette fois véritablement totalement rempli.
L’étudiant prend un verre de pastis devant tout le monde et en verse tout
le contenu dans le bocal.
Ainsi, le liquide se disperse harmonieusement dans les espaces qui, à
l’évidence, existaient encore dans le fameux bocal.

MORALITÉ : "Aussi remplie que soit ton existence, il y aura toujours de la
place pour l’apéro

S’interroger les fins que l’on poursuit (quelle vie voulons nous vivre ?)

Que puis-je espérer ?
Emotion, esprit, morale, éthique, le désir

A) Recherche Spirituelle

En dehors de la vie mystique toute vie n’est que misère et que mort.
La Question religieuse et le socialisme. jean Jaurès

L’individu n’est grand que s’il participe à quelque chose qui le dépasse.

Selon Heidegger, le vide qui se manifeste dans l’ennui profond est « ce qui reste de notre vrai moi ». Bien que le temps fût tout le temps plein, il était vide : ce qui nous a occupés ne nous a pas remplis. Nous pouvons peut-être dire que la situation n’était pas « pleine » de sens. Il m’apparaît clairement que je devrais faire autre chose dans ma vie que me perdre en dîners mondains.
Ennui p 173

« Plus tu vieillis, plus tes chances d’être sauvé (quel que soit le sens que tu attribues à la rédemption) diminuent. Tu t’es si bien familiarisé avec le mal que tu as fini par pactiser avec lui, par lui donner raison, par suivre ses conseils, pourrissant ainsi lentement mais sûrement. Les vieux appellent sagesse cette pourriture et sérénité la sclérose de leur sentiments. Sur la croix, ce que grommelait Jésus, c’était : « Epargnez-moi la vieillesse ! » ».
Roland Jaccard L’imbécile de paris sept 2003


"je tiens à l’amour plus qu’à tout autre chose". Cet amour permet à chacun de goûter à l’expérience réelle, intérieure de la voie spirituelle et ainsi d’éveiller son cœur, c’est à dire sa réalité profonde, originelle.

Soufisme 8 p 54

« 
La clé se trouve dans le détachement véritable, celui qui coupe les liens des passions et détrône l’ego.
 »
Soufisme 8 p51

« L’homme devient adulte lorsqu’il regarde sa propre mort en face. »

croissance de l’esprit

la sieste, assumée avec bonne conscience, nous ferait « prendre conscience que notre être a un sens profond. Nous n’existons pas seulement par ce que nous faisons ou par nos responsabilités, mais d’abord et avant tout par ce que nous sommes ».
Pasteur Marc Pernot in Qdm

« 
L’homme ne se déploie que dans l’amour et le travail
 »
Bertrand de Jouvenel

Dieu
« 
Pascal répète au fond ce qui était déjà dit dans l’Ecclésiaste, à savoir que toutes les actions que l’homme entreprend sans penser à Dieu ne sont que vanité imbécile et insensé.
 »
Ennui 72

« Dans un monde d’immanence il ne saurait y avoir rien de vraiment nouveau. »
Ennui p 131

« L’ennui est immanence dans sa forme la plus dépouillée. L’antidote doit apparemment se trouver dans la transcendance. »
Ennui p 65

« l’ennui qui gagne partout du terrain a partie liée avec le nihilisme »
Ennui p 46

« Tu as raison de pleurer, malheureux, toi qui bornes ton bonheur à un être infiniment fini (si je puis dire) et qui oublie l’éternelle beauté ouverte à l’amour et à la possession de tous les hommes, sans borne et sans fin, toi qui te donnes tout à ton plaisir, quand les plus grands objets appellent ton esprit et ton coeur, la contemplation de la nature, le soulagement de tes frêres et, enfin, Dieu, qui t’entoures de tout côtés, qui te pénètre en tous sens par ses bienfaits, en qui tu es, tu vis. »
Michelet cité par Hadot p 198

Bohringer dit prier tout le temps, en parlant.
Interview J Chancel Mars 88

Je ne parviens pas a me rejoindre en ce point profond de moi même où Dieu habite et me crée, et m’épouse ! Loin de moi même et loin de mon Dieu, je me meus au niveau des sensations épidermiques, des sentiments frivoles et des pensées légères. françois Varillon ;
La parole est mon royaume p 99

....mais crois à la force qu’on acquiert en la demandant à la raison, à la force même, c’est-à-dire Dieu."
Ma bien-aimée, lui répondis-je, vous êtes dans le vrai, je vous comprend enfin, et je m’explique votre énergie, votre patience et votre sérénité dans le sacrifice. Vous n’êtes pas une femme savante, vous êtes une âme véritablement religieuse, véritablement éclairée d’en haut. Eh bien, je sens que nous pouvons nous aider mutuellement, et que nos volontés, réunies et dirigées vers un but commun, peuvent arriver au miracle de l’amour inébranlable et du bonheur sans orages. C’est dans cette union de deux âmes soeurs que Dieu a caché le secret d’une telle victoire sur le démon."

Sand1 p 345

A propos de Rilke
"la vérité des choses n’est rien que l’angoisse surmontée." On comprend alors par quelle transformation, quelle ascèse, quel travail d’attention de soi, en soi, il lui fallut passer pour y parvenir, et obéir à sa propre injonction : "deviens ce que tu es".
Frank Adami revue études juin 2008

Vie courte et glorieuse n’est-elle pas préférable à une vie longue et sans éclat ?

Souci de la vie/souci du monde