Quel est la différence entre la droite et la gauche [A++ le 21/09]

Définition

C’est un état d’esprit qui fait que quelqu’un de droite tape sur les pauvres et/ou ne tape pas sur les riches alors que quelqu’un de gauche tape sur les riches et ne tape pas sur les pauvres. [1]

En fait, plus fondamentalement, quelqu’un de droite n’est pas scandalisé par la richesse de certains, et par l’écart qui en résulte avec les autres. Si en plus il fait parti de la droite active il dira ou alléguera que si les gens sont pauvres, c’est qu’ils l’ont bien cherché, que ce sont des feignants, et que de toute façon, en tant qu’assistés ils ne sont pas si pauvres que ça.... Quelqu’un de droite est pour la suppression du RMI (ou critique du moins les minima sociaux)

Pourquoi taper sur les pauvres ? je ne comprend pas [2]. C’est aussi ce qui caractérise quelqu’un de gauche. Il ne lui viendra jamais à l’idée de soupçonner les pauvres de ne pas l’être réellement ou de le faire exprès. Même s’il connaît beaucoup de pauvres qui peuvent préter le flanc à la critique, il est fondamentalement persuadé qu’ils ne sont pas la majorité, et que l’injustice est réelle. Il est de plus choqué par la richesse de certains. Quelqu’un de gauche est pour un revenu maximal d’activité.

Arguments en faveur de cette définition

Sa correspondance avec l’expérience.

Intérêt de cette définition

Cela permet d’analyser les discours.
Si quelqu’un se dit de gauche, et pourtant critique les minima sociaux, c’est qu’il est fondamentalement de droite et donc cela expliquera ses opinions et son argumentation.
Si quelqu’un se présente comme apolitique et pourtant n’adhère pas à une critique des riches, c’est qu’il est fondamentalement de droite. La aussi il faudra choisir sa contre argumentation.

Exemple 1 :

Entretien [3] avec Marcel Rainaud [4] :"2008 sera une année solidaire, ?il ne peut en être autrement pour l’homme de gauche que je suis ?, mais également rigoureuse, notamment pour faire la chasse ?aux coquins ? qui truandent pour obtenir les minima sociaux. Ce n’est pas rien, dans la mesure où le volet social représente 40% du budget global du département... ?Mais que l’on ne s’y trompe pas, prévient Macel Rainaud, je e suis pas le président de la République, je ne déclare pas la guerre aux pauvres, je déclare la guerre à la pauvreté ?. Ainsi les 12000 Rmistes audois se verront proposer un contrat d’insertion personnalisé. S’ils le refusent, ils deviendront suspects, au risque de perdre leur allocation."

Analyse :

"2008 sera une année solidaire, ?il ne peut en être autrement pour l ?homme de gauche que je suis ?, mais également rigoureuse, notamment pour faire la chasse ?aux coquins ? [5] qui truandent pour obtenir les minimas sociaux. Ce n ?est pas rien, dans la mesure où le volet social représente 40% du budget global du département... [6] ?Mais que l ?on ne s ?y trompe pas, prévient Marcel Rainaud, je ne suis pas le président de la République, je ne déclare pas la guerre aux pauvres, je déclare la guerre à la pauvreté ? [7]. Ainsi les 12000 Rmistes audois se verront proposer un contrat d ?insertion personnalisé. S ?ils le refusent, ils deviendront suspects [8], au risque de perdre leur allocation."

Exemple 2

Extrait du canard Enchaîné

Jean-Luc Mélanchon, sénateur PS déplore dans VSD : (12/9) ?une société de haine et d’égoïsme dans laquelle le pauvre est rendu responsable de sa situation et le riche cajolé. ?